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Inventer l'Avenir

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Des centaines de personnes ont assisté aux barbecues communautaires qui ont eu lieu aux campus du centre-ville et Macdonald et qui soulignaient le lancement de la Campagne de financement McGill
Claudio Calligaris

Lorsqu'on l'a invitée à participer à la conférence de presse du 18 octobre marquant le lancement officiel de la Campagne de financement McGill : Inventer l'avenir, dont l'objectif est de 750 millions de dollars, Lilia Koleva a d'abord été tentée de refuser.

La timide étudiante en architecture peut penser à des tas de choses qu'elle ferait volontiers plutôt que de s'adresser à des dizaines d'étrangers, sous l'oil des caméras de télévision. « Chaque fois que je parle devant un public aussi nombreux, je suis nerveuse », explique-t-elle.

Mais Lilia Koleva savait que la Campagne de financement McGill était importante.

L'argent amassé — 75 millions de dollars — servira en grande partie à créer de nouvelles bourses pour les étudiants de premier cycle. Et Lilia Koleva sait quelle incidence une bourse d'études peut avoir dans la vie de quelqu'un.

C'est en rendant visite à des amis montréalais que l'étudiante originaire de Bulgarie a découvert McGill il y a quelques années. En se baladant sur le campus, elle a été frappée par l'enthousiasme des étudiants qu'elle y rencontrait. « Ils parlaient de McGill avec passion. Chez moi, l'université est simplement un endroit où l'on étudie. »

Plus elle en apprenait sur l'Université et son École d'architecture, plus elle voulait y étudier. « En Bulgarie, la situation économique n'est pas bonne, explique-t-elle. Sans bourse, je n'aurais pas pu poursuivre des études à McGill. »

Fière récipiendaire d'une bourse de faculté de l'Université McGill, Lilia Koleva demeure en contact avec des amis qui étudient l'architecture en Europe. « Les seules "rencontres" qu'ils ont avec les professeurs se font dans d'immenses classes, en compagnie de 500 autres étudiants. Impossible pour eux d'échanger des idées avec leurs professeurs, comme nous le faisons ici. »

Rassemblant son courage, elle est donc montée sur scène lors du lancement de la campagne.

« Je comprends qu'ils [les donateurs potentiels] veuillent voir les étudiants qui bénéficient de leurs dons, dit-elle. Autrement, nous ne sommes qu'un numéro ».

Un solide coup de main

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La principale Munroe-Blum tranche la première part du gâteau à l'occasion du barbecue communautaire du centre-ville, en compagnie de représentants du corps professoral et étudiant et du personnel de l'Université
Owen Egan

Pour Michael Meighen (B.A. 1960), père de deux garçons qui étudient à McGill, les étudiants ne sont jamais « que des numéros ». L'un des trois coprésidents d'Inventer l'avenir, il a fait sa part pour que le lancement officiel de la campagne soit une journée mémorable.

En compagnie de son épouse Kelly, il a versé à McGill un don de cinq millions de dollars pour améliorer l'aide scolaire et soutenir les initiatives visant à faciliter la transition des nouveaux étudiants vers la vie universitaire.

« Vous avez ici des gens qui arrivent des quatre coins de la province, du pays et du monde. Certains ont à peine 17 ou 18 ans. Il est normal qu'on leur donne un coup de main pour faciliter leur arrivée au sein d'un nouvel environnement », explique M. Meighen.

Il applaudit la principale Heather Munroe-Blum qui a mis la qualité de l'expérience étudiante mcgilloise au premier rang des priorités de son administration. Selon lui, la double ambition de McGill, c'est-à-dire placer la recherche et l'étudiant au cour de sa mission, la rend unique.

« McGill crée un environnement qui offre tous les avantages d'une grande et d'une petite université. »

Au-delà des obstacles financiers

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L'étudiant en sciences Spencer Ng discute avec Louis Vogel, B. Sc. 1951, lors d'un déjeuner donné à la suite du lancement de la Campagne de financement McGill
Claudio Calligaris

La professeure Munroe-Blum est déterminée à ce que les fonds amassés dans le cadre de la Campagne de financement McGill servent à s'assurer que les préoccupations financières n'empêchent pas des étudiants talentueux de choisir McGill.

« Si un étudiant est suffisamment doué pour réussir au sein de cet environnement, il n'est pas question que l'argent l'en empêche », déclare-t-elle.

Cet engagement de la principale a grandement contribué à convaincre Yves Fortier (B.C.L. 1958, LL. D. 2005), l'un des coprésidents de la Campagne de financement McGill, à prêter son appui.

« Rendre McGill plus accessible aux étudiants ne pouvant payer les droits de scolarité est un noble objectif. »

Cet ex-ambassadeur du Canada aux Nations Unies est aujourd'hui un arbitre international parmi les plus sollicités et respectés au monde. Partout où il va, il constate la solide réputation dont jouit McGill.

« Mon travail m'amène à parcourir le monde. Jamais je n'ai rencontré, que ce soit en Asie, en Europe ou en Amérique, quelqu'un qui ne connaissait pas McGill. »

Une perspective mondiale

Les contacts qu'il entretient aux quatre coins du monde seront certainement utiles. La Campagne de financement McGill sera la plus ambitieuse jamais mise en ouvre par une université canadienne à l'échelle internationale. « McGill, qui compte des diplômés dans 188 pays, est la seule université canadienne qui puisse mener une telle campagne », a mentionné Marc Weinstein (B.A. 1985, B.C.L. 1991, LL. B. 1991), vice-principal adjoint (développement, relations avec les diplômés et affaires universitaires) et directeur des campagnes universitaires.

John McCall MacBain (B.A. 1980), conseiller principal de la Campagne pour les dons internationaux, donnera un coup de main.

M. McCall MacBain est le fondateur de Trader Classified Media, un chef de file mondial dans le secteur des petites annonces. Résidents de Genève, M. McCall MacBain et son épouse Marcy ont récemment mis sur pied la Fondation McCall MacBain, qui se consacre à des projets dans les domaines de la santé et de l'éducation en Afrique subsaharienne, à des initiatives sur les changements climatiques et à l'enseignement postsecondaire.

« Je crois que les Montréalais ne se rendent pas tous compte qu'ils possèdent un joyau au cour du centre-ville. Peu d'entre eux sont au fait de l'immense considération dont jouit McGill ailleurs dans le monde », souligne M. MacBain. Les McCall MacBain ont fait don de cinq millions de dollars à McGill pour la création de bourses d'études supérieures en lettres rattachées à la Faculté des arts.

L'objectif visé par la Campagne de financement McGill est de 115 millions de dollars pour la création de bourses d'études supérieures. « McGill veut se mesurer aux meilleures universités de recherche au monde », souligne John McCall MacBain, tout en faisant remarquer que l'Université a déjà atteint la plus forte proportion d'étudiants aux cycles supérieurs au Canada.

« C'est un secteur où nous devons nous améliorer. Parmi les étudiants talentueux aux cycles supérieurs que nous souhaitons recruter, certains se voient offrir par d'autres établissements des bourses dont le montant dépasse de 10 000 dollars celles que nous sommes en mesure de leur consentir », a indiqué la principale Munroe-Blum.

Fixer l'ordre des priorités

La planification des objectifs de la Campagne a commencé en 2003, lorsque le vice principal exécutif Tony Masi a demandé aux doyens d'évaluer soigneusement leurs facultés respectives et d'en déterminer les priorités.

« Nous voulions nous pencher sérieusement sur nos points forts sur le plan universitaire et sur les secteurs dans lesquels nous estimions pouvoir devenir plus forts à l'avenir. Personne ne peut exceller dans tout », explique M. Masi.

L'un des secteurs sur lequel McGill axe ses efforts est la création d'un plus grand nombre de partenariats interdisciplinaires parmi ses chercheurs. Au Centre de recherche interdisciplinaire en musique, médias et technologie de McGill, par exemple, experts en musique, psychologues, neuroscientifiques et ingénieurs informaticiens travaillent ensemble.

« Les questions sur lesquelles se penchent actuellement nos chercheurs sont plus vastes et plus complexes que jamais. Nous devons réunir des gens qui possèdent des expertises et des talents différents pour tenter de répondre à ces questions. Avec la Campagne, nous espérons amasser 248 millions de dollars destinés à des chaires dotées et à des subventions professorales afin que McGill puisse continuer d'attirer les meilleurs professeurs », ajoute le vice-principal exécutif Masi.

Quelques semaines après le lancement officiel de la Campagne, McGill a reçu une excellente nouvelle. Le classement universitaire mondial Times Higher-QS World University Ranking la classait parmi les 12 meilleures au monde.

Ce genre de succès peut toutefois être une arme à double tranchant.

« Parfois, je m'entretiens avec des représentants du gouvernement et je leur souligne les réalisations de nos étudiants et professeurs. Je leur rappelle ensuite à quel point nos établissements concurrents, les meilleures universités mondiales, ont accès à un bien meilleur financement que nous », dit Mme Munroe-Blum.

Par exemple, l'Université du Michigan, classée au 38e rang des meilleures universités au monde par le Times Higher-QS, dispose au total de plus de 135 000 dollars par étudiant à temps complet. À McGill, ce montant est d'environ 28 000 dollars.

« Parfois, la réaction est : "Si McGill connaît une si bonne performance, où est le problème?" » En ce qui concerne la principale Munroe-Blum, c'est la mauvaise question à poser. « Imaginez tout ce que nous pourrions accomplir de plus si nous disposions du financement correspondant à nos ambitions. »

« Si nous n'avons pas accès à un soutien privé considérable, nous ne pourrons tout simplement pas contin-uer [à assurer une performance de ce niveau], ajoute

M. Meighen. Si nous obtenons ce soutien financier, alors je crois que tous les espoirs sont permis. »

Pour plus d'information sur la Campagne de financement McGill, veuillez consulter le site http://francais.mcgill.ca/campaign.

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